ANI: « Gestion sociale des conséquences de la crise économique sur l’emploi »
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ANI: « Gestion sociale des conséquences de la crise économique sur l’emploi »
ANI
« Gestion sociale des conséquences de la crise économique sur l’emploi »
mercredi 26 août 2009
La Commission exécutive confédérale de la Cgt confirme la position prise par sa délégation sur la non signature de l’accord concernant « les mesures d’urgence » pour l’emploi présentées le 8 juillet.
Le texte n’offre aucun moyen véritable aux salariés pour préserver l’emploi dans les territoires.
La question des nouveaux droits d’intervention des salariés dans la gestion des entreprises pour influer sur les choix stratégiques industriels a été fermement écartée.
La Cgt continue de revendiquer pour les salariés une participation avec voix délibérative dans les instances de direction des entreprises et un droit suspensif sur les grandes questions concernant l’emploi dans l’entreprise.
Les nouvelles mesures sur le chômage partiel visent encore à assouplir les procédures de déclenchement de cette mesure pour les entreprises tout en évitant d’ouvrir le débat sur les conditions d’octroi des aides publiques.
La Cgt réitère l’exigence de conditionner les aides publiques en fonction de la réalité des difficultés rencontrées par les entreprises afin d’éviter les effets d’aubaine bien connus.
Par contre, le Medef a catégoriquement refusé que le chômage partiel soit reconnu comme du temps de travail effectif, ce qui aurait permis aux salariés en difficultés de garantir certains droits tels que les congés payés, les primes… Il s’est contenté de la mise en place d’un groupe de travail chargé d’examiner ultérieurement le problème. Il y a pourtant urgence !
Enfin, tout en reconnaissant l’avancée sur le niveau de l’indemnisation de la convention de reclassement personnalisée, la Cgt regrette que cette disposition ne bénéficie pas aux salariés précaires (intérim, Cdd). De même, la Cgt revendiquait une augmentation de la durée et de l’indemnisation du congé de reclassement. De même, la situation des demandeurs d’emploi en fin de droit a été écartée d’un revers de main.
Sur tous ces sujets, les organisations patronales ont fait de la résistance au prétexte qu’on allait encore « alourdir les charges » des entreprises. Le texte renvoie la balle aux pouvoirs publics.
Dans ces conditions la Cgt considère que le texte ne répond pas du tout aux attentes exprimées par les salariés. Elle les appelle à s’exprimer fortement dans les prochaines initiatives.
Montreuil, le 26 août 2009
« Gestion sociale des conséquences de la crise économique sur l’emploi »
mercredi 26 août 2009
La Commission exécutive confédérale de la Cgt confirme la position prise par sa délégation sur la non signature de l’accord concernant « les mesures d’urgence » pour l’emploi présentées le 8 juillet.
Le texte n’offre aucun moyen véritable aux salariés pour préserver l’emploi dans les territoires.
La question des nouveaux droits d’intervention des salariés dans la gestion des entreprises pour influer sur les choix stratégiques industriels a été fermement écartée.
La Cgt continue de revendiquer pour les salariés une participation avec voix délibérative dans les instances de direction des entreprises et un droit suspensif sur les grandes questions concernant l’emploi dans l’entreprise.
Les nouvelles mesures sur le chômage partiel visent encore à assouplir les procédures de déclenchement de cette mesure pour les entreprises tout en évitant d’ouvrir le débat sur les conditions d’octroi des aides publiques.
La Cgt réitère l’exigence de conditionner les aides publiques en fonction de la réalité des difficultés rencontrées par les entreprises afin d’éviter les effets d’aubaine bien connus.
Par contre, le Medef a catégoriquement refusé que le chômage partiel soit reconnu comme du temps de travail effectif, ce qui aurait permis aux salariés en difficultés de garantir certains droits tels que les congés payés, les primes… Il s’est contenté de la mise en place d’un groupe de travail chargé d’examiner ultérieurement le problème. Il y a pourtant urgence !
Enfin, tout en reconnaissant l’avancée sur le niveau de l’indemnisation de la convention de reclassement personnalisée, la Cgt regrette que cette disposition ne bénéficie pas aux salariés précaires (intérim, Cdd). De même, la Cgt revendiquait une augmentation de la durée et de l’indemnisation du congé de reclassement. De même, la situation des demandeurs d’emploi en fin de droit a été écartée d’un revers de main.
Sur tous ces sujets, les organisations patronales ont fait de la résistance au prétexte qu’on allait encore « alourdir les charges » des entreprises. Le texte renvoie la balle aux pouvoirs publics.
Dans ces conditions la Cgt considère que le texte ne répond pas du tout aux attentes exprimées par les salariés. Elle les appelle à s’exprimer fortement dans les prochaines initiatives.
Montreuil, le 26 août 2009
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