Après l’emploi, la retraite sera-t-elle une nouvelle variable d’ajustement pour gérer la crise ?
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Après l’emploi, la retraite sera-t-elle une nouvelle variable d’ajustement pour gérer la crise ?
Retraite
Après l’emploi, la retraite sera-t-elle une nouvelle variable d’ajustement pour gérer la crise ?
lundi 15 juin 2009
Ce dimanche, le ministre du travail, Brice Hortefeux, a annoncé que le gouvernement entendait faire de l’année 2010 un rendez-vous majeur de réforme de nos régimes de retraite. En ce sens, il donne satisfaction au Medef qu’en avait, il y a quelques semaines, posé l’exigence « d’un dernier rendez-vous » en la matière.
Oubliant au passage que les réformes passées ont conduit à une diminution sans précédent des prestations servies aux retraites sans pour autant assurer l’équilibre des régimes, il s’est bien gardé d’évoquer ce qui apparaît pourtant comme la seule solution efficace en matière de financement, l’augmentation des ressources qui doivent lui être consacrées.
Le ministre reprend à son compte le dogme patronal sur l’impossibilité d’accorder le moindre financement supplémentaire aux retraites comme à l’ensemble de la protection sociale. La retraite deviendrait alors après l’emploi et les salaires, la variable d’ajustement que le pouvoir utiliserait pour tous les problèmes de l’équilibre des finances publiques.
Si le problème du financement est réel, des solutions existent. C’est d’abord la question d’une politique de l’emploi efficace. Chaque point de masse salariale supplémentaire apporte 1,5 milliard d’euros aux régimes de retraite. C’est ensuite la nécessité d’une augmentation des ressources qui suppose notamment que la totalité des rémunérations donnent lieu à cotisation, ainsi que les revenus financiers des entreprises.
En répondant avec pertinence à la question du financement, il devient possible d’envisager l’avenir des retraites de manière positive en garantissant aux futurs retraités, y compris les plus jeunes, un revenu de retraite dès 60 ans qui soit en continuité avec le revenu d’activité.
Il ne peut être question pour la CGT de souscrire à une approche qui ne consiste qu’à gérer durablement une baisse programmée par le patronat des pensions de retraite.
Montreuil, le 15 juin 2009
Après l’emploi, la retraite sera-t-elle une nouvelle variable d’ajustement pour gérer la crise ?
lundi 15 juin 2009
Ce dimanche, le ministre du travail, Brice Hortefeux, a annoncé que le gouvernement entendait faire de l’année 2010 un rendez-vous majeur de réforme de nos régimes de retraite. En ce sens, il donne satisfaction au Medef qu’en avait, il y a quelques semaines, posé l’exigence « d’un dernier rendez-vous » en la matière.
Oubliant au passage que les réformes passées ont conduit à une diminution sans précédent des prestations servies aux retraites sans pour autant assurer l’équilibre des régimes, il s’est bien gardé d’évoquer ce qui apparaît pourtant comme la seule solution efficace en matière de financement, l’augmentation des ressources qui doivent lui être consacrées.
Le ministre reprend à son compte le dogme patronal sur l’impossibilité d’accorder le moindre financement supplémentaire aux retraites comme à l’ensemble de la protection sociale. La retraite deviendrait alors après l’emploi et les salaires, la variable d’ajustement que le pouvoir utiliserait pour tous les problèmes de l’équilibre des finances publiques.
Si le problème du financement est réel, des solutions existent. C’est d’abord la question d’une politique de l’emploi efficace. Chaque point de masse salariale supplémentaire apporte 1,5 milliard d’euros aux régimes de retraite. C’est ensuite la nécessité d’une augmentation des ressources qui suppose notamment que la totalité des rémunérations donnent lieu à cotisation, ainsi que les revenus financiers des entreprises.
En répondant avec pertinence à la question du financement, il devient possible d’envisager l’avenir des retraites de manière positive en garantissant aux futurs retraités, y compris les plus jeunes, un revenu de retraite dès 60 ans qui soit en continuité avec le revenu d’activité.
Il ne peut être question pour la CGT de souscrire à une approche qui ne consiste qu’à gérer durablement une baisse programmée par le patronat des pensions de retraite.
Montreuil, le 15 juin 2009
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