Revalorisation des allocations chômage au 1er juillet 2009: Exigeons une indemnisation d’un minimum de 65% de l’ancien salaire brut
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Revalorisation des allocations chômage au 1er juillet 2009: Exigeons une indemnisation d’un minimum de 65% de l’ancien salaire brut
Revalorisation des allocations chômage au 1er juillet 2009
Exigeons une indemnisation d’un minimum de 65% de l’ancien salaire brut
vendredi 26 juin 2009
La crise qui sévit à l’heure actuelle dans notre pays est d’une ampleur exceptionnelle. Même le gouvernement a été contraint de l’admettre, nous sommes bel et bien entrés en récession. Dans ce contexte, les privés d’emploi ne doivent pas payer les effets d’une crise dont ils ne sont en rien responsables.
La situation, avant la crise était déjà peu reluisante. Plus d’un chômeur sur deux n’est toujours pas indemnisé et si les critères d’accès à l’assurance chômage ont été quelque peu assouplis à la faveur de la nouvelle convention d’assurance-chômage, force est de constater que nous sommes encore très loin du compte pour assurer un niveau de vie décent aux millions de chômeurs. D’autant que ces derniers sont chaque jour plus nombreux à rejoindre les files d’attente de Pôle Emploi.
Faut-il le rappeler ? La nouvelle convention d’assurance chômage ne comprend aucune amélioration en matière de montant d’indemnisation et aujourd’hui encore, le niveau d’allocation dépasse à peine les 1000 euros mensuels en moyenne. Plus de 30% des allocataires se situent en dessous du seuil de pauvreté.
Un rapport du conseil économique et social de 2007 voté à la quasi unanimité affirme que la question du revenu est l’un des éléments fondamentaux visant à sécuriser les parcours professionnels. Il prône le maintien d’un niveau de ressources proche du salaire d’activité antérieur.
A l’heure où le pouvoir d’achat des Français est en berne, il est donc urgent de permettre aux privés d’emploi d’avoir un niveau de vie décent et d’assumer une recherche d’emploi dans les meilleures conditions : le budget mensuel d’une recherche est évalué à plus de 400 euros par notre comité Cgt Chômeurs.
La comparaison entre l’augmentation des allocations et du SMIC depuis 7 ans ne souffre d’aucune ambiguïté, elle montre un écart de 8,94% en défaveur des demandeurs d’emploi.
A l’heure où le président de la république vient d’annoncer son intention de maintenir pendant un an le salaire des licenciés économiques, il nous paraît essentiel de revendiquer une indemnisation forte pour l’ensemble des demandeurs d’emploi. Parmi les nombreux dispositifs concernant les licenciés économiques qui restent à harmoniser, à l’heure actuelle, le congé de reclassement prévoit une indemnisation des salariés à hauteur de 65% de leur ancien salaire brut, or, la majorité des chômeurs affiliés à l’assurance chômage ne touchent à l’heure actuelle que 57,4% de leur ancien salaire brut, la Cgt revendique donc une revalorisation des allocations d’aide au retour à l’emploi qui permettrait une allocation minimum de 65% de l’ancien salaire brut ainsi qu’une augmentation comblant l’écart constaté.
Les comptes de la nation qui viennent d’être publiés montrent que les dividendes versés aux actionnaires ont augmenté de 9,34% entre 2007 et 2008 et de 71% en 10 ans. Il serait de bon aloi de redistribuer les richesses créées différemment.
Montreuil, le 26 juin 2009
Exigeons une indemnisation d’un minimum de 65% de l’ancien salaire brut
vendredi 26 juin 2009
La crise qui sévit à l’heure actuelle dans notre pays est d’une ampleur exceptionnelle. Même le gouvernement a été contraint de l’admettre, nous sommes bel et bien entrés en récession. Dans ce contexte, les privés d’emploi ne doivent pas payer les effets d’une crise dont ils ne sont en rien responsables.
La situation, avant la crise était déjà peu reluisante. Plus d’un chômeur sur deux n’est toujours pas indemnisé et si les critères d’accès à l’assurance chômage ont été quelque peu assouplis à la faveur de la nouvelle convention d’assurance-chômage, force est de constater que nous sommes encore très loin du compte pour assurer un niveau de vie décent aux millions de chômeurs. D’autant que ces derniers sont chaque jour plus nombreux à rejoindre les files d’attente de Pôle Emploi.
Faut-il le rappeler ? La nouvelle convention d’assurance chômage ne comprend aucune amélioration en matière de montant d’indemnisation et aujourd’hui encore, le niveau d’allocation dépasse à peine les 1000 euros mensuels en moyenne. Plus de 30% des allocataires se situent en dessous du seuil de pauvreté.
Un rapport du conseil économique et social de 2007 voté à la quasi unanimité affirme que la question du revenu est l’un des éléments fondamentaux visant à sécuriser les parcours professionnels. Il prône le maintien d’un niveau de ressources proche du salaire d’activité antérieur.
A l’heure où le pouvoir d’achat des Français est en berne, il est donc urgent de permettre aux privés d’emploi d’avoir un niveau de vie décent et d’assumer une recherche d’emploi dans les meilleures conditions : le budget mensuel d’une recherche est évalué à plus de 400 euros par notre comité Cgt Chômeurs.
La comparaison entre l’augmentation des allocations et du SMIC depuis 7 ans ne souffre d’aucune ambiguïté, elle montre un écart de 8,94% en défaveur des demandeurs d’emploi.
A l’heure où le président de la république vient d’annoncer son intention de maintenir pendant un an le salaire des licenciés économiques, il nous paraît essentiel de revendiquer une indemnisation forte pour l’ensemble des demandeurs d’emploi. Parmi les nombreux dispositifs concernant les licenciés économiques qui restent à harmoniser, à l’heure actuelle, le congé de reclassement prévoit une indemnisation des salariés à hauteur de 65% de leur ancien salaire brut, or, la majorité des chômeurs affiliés à l’assurance chômage ne touchent à l’heure actuelle que 57,4% de leur ancien salaire brut, la Cgt revendique donc une revalorisation des allocations d’aide au retour à l’emploi qui permettrait une allocation minimum de 65% de l’ancien salaire brut ainsi qu’une augmentation comblant l’écart constaté.
Les comptes de la nation qui viennent d’être publiés montrent que les dividendes versés aux actionnaires ont augmenté de 9,34% entre 2007 et 2008 et de 71% en 10 ans. Il serait de bon aloi de redistribuer les richesses créées différemment.
Montreuil, le 26 juin 2009
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