Assurance chômage: Le chômage partiel ne doit pas entraîner de perte du pouvoir d’achat
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Assurance chômage: Le chômage partiel ne doit pas entraîner de perte du pouvoir d’achat
Assurance chômage
Le chômage partiel ne doit pas entraîner de perte du pouvoir d’achat
Déclaration de Maurad RABHI, Secrétaire de la Cgtvendredi 12 décembre 2008 Les conséquences de la crise financière se propagent à l’économie réelle. De nombreuses entreprises recourent au chômage partiel et certains salariés subissent de sévères pertes de salaire. La CGT estime que les hommes et les femmes qui travaillent n’ont pas à payer les conséquences d’une crise dont ils ne sont pas responsables. En conséquence de quoi elle revendique une révision des mécanismes du chômage partiel.
1) Le montant de l’indemnisation du chômage partiel payé par l’employeur doit être revalorisé de telle sorte qu’aucun salarié ne perde d’argent. Ce qui implique une renégociation de l’accord national interprofessionnel du 21 février 1968, qui fixe le niveau de l’indemnisation à 50 % du salaire brut antérieur.
2) L’employeur peut se faire rembourser par l’Etat en tout ou partie du coût de l’indemnisation du chômage partiel. Mais nous estimons que les groupes et les entreprises qui dégagent de substantiels profits et reversent de juteux dividendes à leurs actionnaires ne doivent pas bénéficier de la solidarité de l’Etat au frais des contribuables pour financer le chômage partiel. A titre d’exemple, une ponction de 0,8 % sur les dividendes que Renault s’apprête à verser à ses actionnaires pour l’année 2008 suffirait à payer à 100 % le chômage partiel de ses 20 000 salariés.
Dans le même esprit, nous pensons que les donneurs d’ordre doivent prendre en charge le coût du chômage partiel qu’ils imposent à leurs sous-traitants.
3) Le montant de l’indemnisation du chômage payée par les Assedic aux salariés qui n’ont pas repris le travail à l’issue d’une période de six semaines de « chômage partiel total » doit être revalorisé. L’objectif est de conserver la totalité du revenu du salarié qui est assimilé à un demandeur d’emploi, pendant la période de six mois au cours de laquelle son contrat de travail n’est pas rompu (en l’absence de licenciement).
Les excédents de l’Unedic (4,5 milliards d’euros en 2008) doivent être mobilisés, non pas au profit d’une baisse des cotisations, mais pour aider les salariés et les demandeurs d’emploi en difficulté.
Montreuil, le 11 décembre 2008
Le chômage partiel ne doit pas entraîner de perte du pouvoir d’achat
Déclaration de Maurad RABHI, Secrétaire de la Cgtvendredi 12 décembre 2008 Les conséquences de la crise financière se propagent à l’économie réelle. De nombreuses entreprises recourent au chômage partiel et certains salariés subissent de sévères pertes de salaire. La CGT estime que les hommes et les femmes qui travaillent n’ont pas à payer les conséquences d’une crise dont ils ne sont pas responsables. En conséquence de quoi elle revendique une révision des mécanismes du chômage partiel.
1) Le montant de l’indemnisation du chômage partiel payé par l’employeur doit être revalorisé de telle sorte qu’aucun salarié ne perde d’argent. Ce qui implique une renégociation de l’accord national interprofessionnel du 21 février 1968, qui fixe le niveau de l’indemnisation à 50 % du salaire brut antérieur.
2) L’employeur peut se faire rembourser par l’Etat en tout ou partie du coût de l’indemnisation du chômage partiel. Mais nous estimons que les groupes et les entreprises qui dégagent de substantiels profits et reversent de juteux dividendes à leurs actionnaires ne doivent pas bénéficier de la solidarité de l’Etat au frais des contribuables pour financer le chômage partiel. A titre d’exemple, une ponction de 0,8 % sur les dividendes que Renault s’apprête à verser à ses actionnaires pour l’année 2008 suffirait à payer à 100 % le chômage partiel de ses 20 000 salariés.
Dans le même esprit, nous pensons que les donneurs d’ordre doivent prendre en charge le coût du chômage partiel qu’ils imposent à leurs sous-traitants.
3) Le montant de l’indemnisation du chômage payée par les Assedic aux salariés qui n’ont pas repris le travail à l’issue d’une période de six semaines de « chômage partiel total » doit être revalorisé. L’objectif est de conserver la totalité du revenu du salarié qui est assimilé à un demandeur d’emploi, pendant la période de six mois au cours de laquelle son contrat de travail n’est pas rompu (en l’absence de licenciement).
Les excédents de l’Unedic (4,5 milliards d’euros en 2008) doivent être mobilisés, non pas au profit d’une baisse des cotisations, mais pour aider les salariés et les demandeurs d’emploi en difficulté.
Montreuil, le 11 décembre 2008
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