Formation professionnelle: Le chantier de la réforme est ouvert
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Formation professionnelle: Le chantier de la réforme est ouvert
Formation professionnelle
Le chantier de la réforme est ouvert
Le chantier de la formation professionnelle est ouvert. Le Conseil d’orientation pour l’emploi doit faire des préconisations et une conférence quadripartite est prévue en avril pour clore un processus de négociations associant l’Etat, les régions, les organisations syndicales de salariés, les organisations d’employeurs. La CGT entend prendre toute sa place pour que cette remise à plat soit utile à notre économie et aux salariés de notre pays.
En effet des interrelations fortes existent entre les besoins de l’économie et les besoins des salariés en termes de reconnaissance et d’évolution des qualifications.
D’un côté il y a de gigantesques besoins de main d’oeuvre qualifiée dans de nombreux secteurs d’activité de notre économie. D’autres besoins que nous ne connaissons pas encore apparaîtront. De plus, les salariés devront, pour la plupart, changer plusieurs fois de métier dans leur vie.
D’un autre côté, en même temps, les salariés, ont besoin de reconnaissance de leurs qualifications, d’évolutions de carrières et de visibilité dans leur vie professionnelle et personnelle. Ils ont besoin de continuité là où les évolutions et les mutations sont le plus souvent vécues sur le mode de la rupture imposée par les employeurs.
C’est aussi pour répondre à cette contradiction apparente que la CGT a développé son concept de statut du travail salarié. C’est dans ce cadre théorique, dans la dynamique des interrelations existant entre l’économique et le social que nous abordons la formation professionnelle dans notre pays. Il ne s’agit pas pour la CGT de simplement travailler à l’adaptation de chaque salarié à des postes de travail qui évoluent nécessairement ou de se contenter de proposer des formations pour accompagner un salarié vers un nouvel emploi après la rupture d’un contrat de travail.
Nous nous plaçons résolument dans une perspective de dynamique économique et sociale où la formation initiale et continue, les déroulements de carrières, les qualifications, les salaires sont des puissants moteurs du développement.
Nous voulons redonner du contenu aux objectifs de la formation professionnelle exprimés dans l’article L. 900-1 et suivants, du Code du Travail. Il n’y aura pas d’évolution positive possible sans replacer la formation dans le besoin d’émancipation de l’individu, sans placer le salarié au centre des besoins qu’ont aujourd’hui les entreprises. Elles ont besoin, comme notre pays, de salariés mieux formés, plus qualifiés, mieux en situation d’appréhender leur avenir de celui de leur métier. Il ne suffit pas de répéter que le travail change et que les salariés doivent développer leurs compétences pour s’adapter aux besoins des entreprises.
Cette approche appartient au passé. Au contraire nous devons anticiper, prendre de la hauteur sur ces questions. La formation des salariés et l’élévation de leurs niveaux de qualification sont eux-mêmes facteurs de développement des entreprises et d’évolution de l’économie de notre pays.
La place de l’homme au travail mérite une réforme qui s’appuie sur son besoin d’épanouissement, sur l’évolution du contenu du travail et la reconnaissance de la valeur travail. C’est dans cette démarche que s’inscrit la CGT.
Le chantier de la réforme est ouvert
Le chantier de la formation professionnelle est ouvert. Le Conseil d’orientation pour l’emploi doit faire des préconisations et une conférence quadripartite est prévue en avril pour clore un processus de négociations associant l’Etat, les régions, les organisations syndicales de salariés, les organisations d’employeurs. La CGT entend prendre toute sa place pour que cette remise à plat soit utile à notre économie et aux salariés de notre pays.
En effet des interrelations fortes existent entre les besoins de l’économie et les besoins des salariés en termes de reconnaissance et d’évolution des qualifications.
D’un côté il y a de gigantesques besoins de main d’oeuvre qualifiée dans de nombreux secteurs d’activité de notre économie. D’autres besoins que nous ne connaissons pas encore apparaîtront. De plus, les salariés devront, pour la plupart, changer plusieurs fois de métier dans leur vie.
D’un autre côté, en même temps, les salariés, ont besoin de reconnaissance de leurs qualifications, d’évolutions de carrières et de visibilité dans leur vie professionnelle et personnelle. Ils ont besoin de continuité là où les évolutions et les mutations sont le plus souvent vécues sur le mode de la rupture imposée par les employeurs.
C’est aussi pour répondre à cette contradiction apparente que la CGT a développé son concept de statut du travail salarié. C’est dans ce cadre théorique, dans la dynamique des interrelations existant entre l’économique et le social que nous abordons la formation professionnelle dans notre pays. Il ne s’agit pas pour la CGT de simplement travailler à l’adaptation de chaque salarié à des postes de travail qui évoluent nécessairement ou de se contenter de proposer des formations pour accompagner un salarié vers un nouvel emploi après la rupture d’un contrat de travail.
Nous nous plaçons résolument dans une perspective de dynamique économique et sociale où la formation initiale et continue, les déroulements de carrières, les qualifications, les salaires sont des puissants moteurs du développement.
Nous voulons redonner du contenu aux objectifs de la formation professionnelle exprimés dans l’article L. 900-1 et suivants, du Code du Travail. Il n’y aura pas d’évolution positive possible sans replacer la formation dans le besoin d’émancipation de l’individu, sans placer le salarié au centre des besoins qu’ont aujourd’hui les entreprises. Elles ont besoin, comme notre pays, de salariés mieux formés, plus qualifiés, mieux en situation d’appréhender leur avenir de celui de leur métier. Il ne suffit pas de répéter que le travail change et que les salariés doivent développer leurs compétences pour s’adapter aux besoins des entreprises.
Cette approche appartient au passé. Au contraire nous devons anticiper, prendre de la hauteur sur ces questions. La formation des salariés et l’élévation de leurs niveaux de qualification sont eux-mêmes facteurs de développement des entreprises et d’évolution de l’économie de notre pays.
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