Chômage: La fuite en avant des chiffres doit amener Pôle Emploi à travailler différemment
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Chômage: La fuite en avant des chiffres doit amener Pôle Emploi à travailler différemment
Chômage
La fuite en avant des chiffres doit amener Pôle Emploi à travailler différemment
mercredi 25 février 2009 Triste record. Avec 90 000 demandeurs d’emploi en plus en janvier dernier, la fuite en avant se confirme bel et bien en matière de chiffres du chômage. Plus que jamais, le décalage est criant entre la gravité de la situation et les réponses apportées par le chef de l’Etat et son gouvernement.
Lors du sommet social du 18 février dernier, sourd aux revendications syndicales, Nicolas Sarkozy, s’est contenté d’apporter, de suggérer quelques mesurettes sociales en complet décalage avec l’urgence de la situation. Or, aujourd’hui tout le démontre : la mise en place à marche forcée de Pôle Emploi, institution issue de la fusion entre l’Anpe et les Assedic est un échec. En lieu et place d’un organisme au service des demandeurs d’emploi, en vue de leur proposer un accompagnement de qualité vers un emploi durable, Pole Emploi faillit largement à sa mission.
La CGT exige à cet égard le ralentissement de la mise en oeuvre de Pôle Emploi qui ne fait qu’aggraver la situation des chômeurs au lieu de les aider.
Le dernier conseil d’administration de l’institution qui s’est tenu le 18 février dernier l’a démontré de façon criante : les objectifs que s’étaient fixés l’institution en matière de placement ou de recherche d’offres d’emploi sont loin d’être atteints. Il existe par ailleurs à l’heure actuelle plusieurs dizaines de milliers de dossiers d’inscription encore en souffrance. Les demandeurs d’emploi sont, en outre, reçus dans des conditions déplorables, aiguillés vers une plate forme téléphonique (le 3949) déficiente, plateforme dont le numéro est en outre surtaxé lorsque les appels ne proviennent pas d’une ligne fixe.
Les personnels issus des Assedic et de l’Anpe ont été formés a minima sur leurs nouveaux métiers respectifs et doivent faire face à l’exaspération croissante des demandeurs d’emploi. L’inscription de 90 000 chômeurs supplémentaires va naturellement aggraver la situation. Par conséquent, la CGT exige l’embauche immédiate de salariés au sein de Pôle Emploi afin d’accompagner au mieux les millions de demandeurs d’emploi.
Par ailleurs, parmi les 90 000 nouveaux inscrits, une forte proportion sera sans nul doute constituée d’intérimaires. Lors de l’étude de la transposition juridique des textes relatifs à l’assurance chômage qui s’est déroulée le 19 février, la CGT a pointé l’injustice dont sont victimes les intérimaires. En matière d’indemnisation du chômage, ceux-ci sont en effet pénalisés par des procédures d’interprétation unilatérales de l’Unedic qui les enferment dans la précarité. En effet, en procédant à des réadmissions systématiques dès que les conditions minimales d’ouvertures de droit sont remplies, il n’est plus permis aux intérimaires de prétendre à des allocations de plus longue durée, ce qui les prive par ailleurs de toute perspective de formation qualifiante. La CGT sera par conséquent très vigilante sur le respect du droit des intérimaires qui devront être traités à égalité avec les autres catégories de salariés.
La fuite en avant des chiffres doit amener Pôle Emploi à travailler différemment
mercredi 25 février 2009 Triste record. Avec 90 000 demandeurs d’emploi en plus en janvier dernier, la fuite en avant se confirme bel et bien en matière de chiffres du chômage. Plus que jamais, le décalage est criant entre la gravité de la situation et les réponses apportées par le chef de l’Etat et son gouvernement.
Lors du sommet social du 18 février dernier, sourd aux revendications syndicales, Nicolas Sarkozy, s’est contenté d’apporter, de suggérer quelques mesurettes sociales en complet décalage avec l’urgence de la situation. Or, aujourd’hui tout le démontre : la mise en place à marche forcée de Pôle Emploi, institution issue de la fusion entre l’Anpe et les Assedic est un échec. En lieu et place d’un organisme au service des demandeurs d’emploi, en vue de leur proposer un accompagnement de qualité vers un emploi durable, Pole Emploi faillit largement à sa mission.
La CGT exige à cet égard le ralentissement de la mise en oeuvre de Pôle Emploi qui ne fait qu’aggraver la situation des chômeurs au lieu de les aider.
Le dernier conseil d’administration de l’institution qui s’est tenu le 18 février dernier l’a démontré de façon criante : les objectifs que s’étaient fixés l’institution en matière de placement ou de recherche d’offres d’emploi sont loin d’être atteints. Il existe par ailleurs à l’heure actuelle plusieurs dizaines de milliers de dossiers d’inscription encore en souffrance. Les demandeurs d’emploi sont, en outre, reçus dans des conditions déplorables, aiguillés vers une plate forme téléphonique (le 3949) déficiente, plateforme dont le numéro est en outre surtaxé lorsque les appels ne proviennent pas d’une ligne fixe.
Les personnels issus des Assedic et de l’Anpe ont été formés a minima sur leurs nouveaux métiers respectifs et doivent faire face à l’exaspération croissante des demandeurs d’emploi. L’inscription de 90 000 chômeurs supplémentaires va naturellement aggraver la situation. Par conséquent, la CGT exige l’embauche immédiate de salariés au sein de Pôle Emploi afin d’accompagner au mieux les millions de demandeurs d’emploi.
Par ailleurs, parmi les 90 000 nouveaux inscrits, une forte proportion sera sans nul doute constituée d’intérimaires. Lors de l’étude de la transposition juridique des textes relatifs à l’assurance chômage qui s’est déroulée le 19 février, la CGT a pointé l’injustice dont sont victimes les intérimaires. En matière d’indemnisation du chômage, ceux-ci sont en effet pénalisés par des procédures d’interprétation unilatérales de l’Unedic qui les enferment dans la précarité. En effet, en procédant à des réadmissions systématiques dès que les conditions minimales d’ouvertures de droit sont remplies, il n’est plus permis aux intérimaires de prétendre à des allocations de plus longue durée, ce qui les prive par ailleurs de toute perspective de formation qualifiante. La CGT sera par conséquent très vigilante sur le respect du droit des intérimaires qui devront être traités à égalité avec les autres catégories de salariés.
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