Un fonds d’investissement ne peut se concevoir qu’en lien avec une véritable politique industrielle pour la France
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Un fonds d’investissement ne peut se concevoir qu’en lien avec une véritable politique industrielle pour la France
Déclaration de la CGT
Un fonds d’investissement ne peut se concevoir qu’en lien avec une véritable politique industrielle pour la France
jeudi 20 novembre 2008 Le Président de la République a annoncé officiellement aujourd’hui la mise en place d’un fonds d’investissement géré par la Caisse des Dépôts et Consignations.
L’idée de doter la France d’une capacité d’investissement sous maîtrise publique est bonne. La question est de savoir pour quoi faire, d’autant qu’il est de taille réduite (20 milliards d’euros de capital dont 6 milliards de liquidités) et qu’il n’est pas complété par une politique industrielle pour la France.
La Cgt défend le principe d’un fonds d’investissement au service d’une véritable politique industrielle inscrite dans la durée et visant à développer de véritables filières industrielles créatrices d’emploi.
La conception annoncée par les pouvoirs publics relève plus aujourd’hui de celle d’un Etat pompier, venant au secours d’entreprises en difficulté pour se retirer quand la situation est assainie et les profits de retour.
Certes l’annonce de la présence de représentants des confédérations syndicales dans le Conseil d’orientation est une bonne chose mais cela ne saurait garantir à soi seul une orientation favorable au développement industriel en dehors d’une volonté politique affirmée.
Par ailleurs, la confusion règne quant aux mesures économiques évoquées par le Président de la République, notamment le développement des infrastructures en lien avec la problématique de développement durable. Une clarification des investissements nouveaux décidés est nécessaire.
La CGT continuera à porter des propositions visant tout à la fois à juguler les conséquences dramatiques de la crise à court terme pour les salariés et à enclencher une nouvelle logique économique et industrielle :
mise en place d’un droit de veto suspensif des CE sur les plans de licenciements afin de permettre l’étude de véritables solutions alternatives garantissant l’emploi et le développement des sites industriels et des territoires.
mise à disposition des 50 milliards collectés sur le livret de développement durable aux petites et moyennes entreprises,
création d’un pôle financier public avec comme outil central un établissement public gérant les participations de l’Etat et coordonnant différents réseaux publics d’intervention (il serait placé auprès d’un ministre de l’industrie et du développement économique),
révision générale des aides aux entreprises permettant, sous le contrôle d’une Commission Nationale, de réviser les subventions et allègements de cotisations au bénéfice de l’emploi et du développement industriel. A cet effet, le parlement établirait des critères et les conditions de transparence notamment vis- à- vis des IRP,
mise en place d’un impôt progressif et modulable suivant l’usage des bénéfices (réinvestis ou pas) afin de limiter les ponctions excessives des actionnaires.
Montreuil, le 20 novembre 2008
Un fonds d’investissement ne peut se concevoir qu’en lien avec une véritable politique industrielle pour la France
jeudi 20 novembre 2008 Le Président de la République a annoncé officiellement aujourd’hui la mise en place d’un fonds d’investissement géré par la Caisse des Dépôts et Consignations.
L’idée de doter la France d’une capacité d’investissement sous maîtrise publique est bonne. La question est de savoir pour quoi faire, d’autant qu’il est de taille réduite (20 milliards d’euros de capital dont 6 milliards de liquidités) et qu’il n’est pas complété par une politique industrielle pour la France.
La Cgt défend le principe d’un fonds d’investissement au service d’une véritable politique industrielle inscrite dans la durée et visant à développer de véritables filières industrielles créatrices d’emploi.
La conception annoncée par les pouvoirs publics relève plus aujourd’hui de celle d’un Etat pompier, venant au secours d’entreprises en difficulté pour se retirer quand la situation est assainie et les profits de retour.
Certes l’annonce de la présence de représentants des confédérations syndicales dans le Conseil d’orientation est une bonne chose mais cela ne saurait garantir à soi seul une orientation favorable au développement industriel en dehors d’une volonté politique affirmée.
Par ailleurs, la confusion règne quant aux mesures économiques évoquées par le Président de la République, notamment le développement des infrastructures en lien avec la problématique de développement durable. Une clarification des investissements nouveaux décidés est nécessaire.
La CGT continuera à porter des propositions visant tout à la fois à juguler les conséquences dramatiques de la crise à court terme pour les salariés et à enclencher une nouvelle logique économique et industrielle :
mise en place d’un droit de veto suspensif des CE sur les plans de licenciements afin de permettre l’étude de véritables solutions alternatives garantissant l’emploi et le développement des sites industriels et des territoires.
mise à disposition des 50 milliards collectés sur le livret de développement durable aux petites et moyennes entreprises,
création d’un pôle financier public avec comme outil central un établissement public gérant les participations de l’Etat et coordonnant différents réseaux publics d’intervention (il serait placé auprès d’un ministre de l’industrie et du développement économique),
révision générale des aides aux entreprises permettant, sous le contrôle d’une Commission Nationale, de réviser les subventions et allègements de cotisations au bénéfice de l’emploi et du développement industriel. A cet effet, le parlement établirait des critères et les conditions de transparence notamment vis- à- vis des IRP,
mise en place d’un impôt progressif et modulable suivant l’usage des bénéfices (réinvestis ou pas) afin de limiter les ponctions excessives des actionnaires.
Montreuil, le 20 novembre 2008
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