Sur le projet de statut commun

Sur les propositions de la direction sur la future grille. 3 Groupes + des sous groupes 2,1 2,2 2,3 3,1 3,2 3,3 etc.. Je sais qu'il faut regarder ça fiche de paie et y voir le chiffre à coté de la CCN Mais comment sera choisi ou mit l'indice actuel du salarié a l'intérieure des groupe quel critère etc...Tout le monde ce pose cette question???

Ben effectivement, j'avoue ne pas avoir saisi moi non plus la subtilité...

J'ai regardé pour moi... A priori je serai groupe 3 mais mon indice n'est même pas dans cette grille!

Alors soit ils vont me mettre dans le groupe 2 mais ils rêvent!!
Soit ils me mettent dans le groupe 3 en montant mon indice.

je pense qu'une fois les emplois repères déterminés on en saura un peu plus.

Notre RGP et notre Accord d'entreprise sont dans l'oeil du cyclone. La ligne de mire est le système de carrières collectif pour les Agents, épine dorsale des garanties.C'est un obstacle majeur, pour la Direction, à la course effrénée de recherche du profit immédiat le plus élevé possible. Il s'agit de remplacer les critères d'efficacité sociale par des critères financiers.C'est la recherche du moindre "coût" social, l'élaboration de critères d'évaluation "maison",le clientélisme,etc...Nous devons mesurer l'intérêt d'une gestion collective des Personnels comme alternative à une gestion libérale. Car pour la Direction il s'agit de glisser d'une logique collective vers une individualisation générale des droits et des situations, et donc vers le règne du plus fort.Il s'agit d'individualiser la gestion des carrières pour abaisser le niveau des garanties collectives. En fait, il s'agit d'une remise en cause globale des droits et garanties des Agents.Il s'agit de les mettre en concurrence entre eux.

C'est cela, me semble-t-il, le fondement de la proposition de la Direction concernant l'Accord d'entreprise.N'est-ce pas sur ces aspects que nous devons réfléchir , informer, mobiliser et engager la bataille ?

J'ai fait une AG le 17/04/08 sur le site de Saint Denis.
Vu qu'il s'agit d'un petit groupe de travailleurs (équipe de , j'ai fait une information. C'est mieux, ils connaissent mieux les enjeux.

L'objectif tant de ne pas mobiliser trop tot mais de le faire quand il faut.

la mobilisation s'engage sur quelles propositions concrètes ?

Nous allons rester sur un maintient des conditions actuels avec éventuellement renégociation de certains accords si le patron le souhaite. Mais pour le moment, notre camarade Secrétaire général m'a dit que la direction souhaitait écarter la banlieue du statut commun jusqu'à la renégociation du contrat avec le SEDIF.

Si j'ai bien compris, on commencerait à en parler pour nous à partir de 2010. Pour moi, c'est pas une très bonne nouvelle... Certes on gagne un an ou deux. Mais on perd surtout le contrat comme poid dans la négociation.

Ca n'est que mon humble avis.

Néanmoins, dès que l'on a plus d'éléments... On en rediscute.

réelles motivations de la Direction pour adopter une telle position ? Peut-être difficile à savoir .
Peut-être que dans le contrat avec le SEDIF il y a une disposition relative au Personnel et à l' assimilation à la Fonction Publique notamment pour les carrières., et que la Direction ne peut pas y déroger unilatéralement
Elle attendrait donc la négociation et l'appel d'offres pour le nouveau contrat. Dans ce cas elle pourrait proposer au SEDIF, dans l'appel d'offres, de nouvelles garanties minorées pour le Personnel. D'où la réapparition d'un Accord d'Entreprise .Les "coûts" proposés étant ainsi plus réduits par rapport à aujourd'hui, ce pourrait être un argument pour sensibiliser les élus politiques qui se prononcent, aujourd'hui, pour une Régie, et les faire basculer, à ce moment-là,vers le renouvellement avec la CGE.Notamment ceux de droite . Quoiqu'également on n'est sûr de rien avec certains qui se disent de gauche.
Elle tenterait ainsi de démontrer fallacieusement que la gestion de l'eau par la CGE coûte moins cher qu'avec une Régie.

Le fric,c'est toujours le fric qui fait basculer la balance.Vigilance !!!

Autre réflexion.
Pour la Direction, les dispositifs sociaux en vigueur à la Banlieue sont peut-être une épine dans le dispositif global pour s'assurer un nouvel accord d'entreprise moins favorable pour les personnels de l'ensemble des entreprises concernées. C'est peut-être à la Banlieue qu'existe plus fortement le rejet de ce nouvel accord.
En conséquence, il faut la sortir, temporairement, du dispositif global, diviser les salariés, pour pouvoir aboutir plus tranquillement à un accord avec tous les autres. Ensuite, saisissant l'opportunité du renouvellement du contrat , l'obliger à intégrer l'accord présentera moins de problèmes, les salariés de la Banlieue se trouvant isolés, et présentant leur lutte comme étant d'arrière garde.
De toute façon, la stratégie de la Direction se présente sur plusieurs fronts concomittents : en direction du SEDIF et des élus politiques, des salariés, des organisations syndicales, etc...

J'ai écrit , dans le message précédent : "un accord d'entreprise moins favorable pour l'ensemble des entreprises concernées". Ce n'est peut-être pas juste. Car certaines dispositions de ce nouvel accord peuvent être plus favorables que celles en vigueur aujourd'hui, sauf pour la Banlieue. Ce qui accréditerait plus aisément la stratégie de la Direction consistant à isoler le Personnel de cette dernière favorisant ainsi la division des salariés au sein d'un même métier.
C'est bien connu, diviser pour régner.
Face à la stratégie de la Direction et en raison de l'importance de l' enjeu, quelle stratégie peut-on élaborer pour notre syndicat avec les salariés de la Banlieue ?

Ben là c'est une grande question. le camarade Sylvain revient de Lyon et on a une commission exécutive élargie demain au syndicat (membres de la CE et les élus qui veulent venir sont invités). Nous en discuterons plus en détail.

Mais tu as raison Marcel (je dirais genre 90% de chance que t'es raison). Il est possible que l'on soit dégagé car on est la plus forte "opposition" au nouvel accord...

Stratégie? Ca dépend sur tout du boss là. ce qui nous a été dit n'a pas encore été acté en PV.