16ème séance de négociation Pénibilité-Retraite
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16ème séance de négociation Pénibilité-Retraite
16ème séance de négociation Pénibilité-Retraite
Le patronat invente la machine à remonter le temps ou à faire durer la négociation
Cette 16ème réunion de négociation s’est déroulée dans le contexte d’une importante journée de mobilisation. Le patronat (MEDEF – CGPME – UPA) a fait la preuve de son obstination à ne pas avancer sur le sujet. Il réfute encore les études qui démontrent que le travail atteint la santé et l’espérance de vie de certains salariés !
Le patronat veut en préalable :
- « mieux cerner les populations concernées »
- « bien calibrer le dispositif » Il proposait, à nouveau, un groupe de travail qui aurait dû affiner les critères de pénibilité pour les salariés ; de plus il voulait demander à l’IGAS (dont le patronat ne voulait pas entendre parler il y a encore 6 mois) une étude pour chiffrer très précisément par secteur et par métier le nombre de salariés concernés par un dispositif qui n’est toujours pas déterminé.
Ces deux objectifs ont été refusés par les organisations syndicales.
De plus en plus, la délégation patronale dévoile son jeu et laisse apparaître que sa priorité est de connaître le volume de salariés concernés par profession car c’est cela qui guide leur réflexion et non les critères de pénibilité. Le patronat demeure dans une logique de gestion des emplois et non d’une véritable reconnaissance du droit au départ anticipé.
La CGT a réaffirmé les critères primordiaux de pénibilité interprofessionnelle suivants :
- manutention et port de charges lourdes;
- postures pénibles;
- vibration et contraintes articulaires;
- gestes répétitifs;
- exposition à des produits toxiques … (cancérigènes, mutagènes, reprotoxiques);
- exposition à des températures extrêmes et aux intempéries;
- exposition aux poussières et fumées;
- exposition aux bruits intenses;
- travail de nuit et horaires alternants, décalés, travail à la chaîne ou répétitifs;
- cadences imposées, longs déplacements fréquents. Les critères de pénibilité psychosociaux ont différentes conséquences sur l’espérance de vie des salariés ; par contre il est essentiel que ces facteurs soient réellement pris en compte dans le volet prévention.
Le 4 mars dans les discussions est réapparue oralement la possibilité, le cas échéant, de cessation anticipée pour les situations les plus extrêmes. Elle ne sera pas au choix des salariés. Elle sera envisagée uniquement lorsque l’allègement de la charge de travail et que la diminution du temps de travail seront impossibles.
Ce sujet n’était plus envisagé depuis 2 réunions.
Avant le 25 mars (date de la prochaine négociation), le patronat doit nous faire des propositions de critères interprofessionnels de pénibilité ainsi que des propositions pour déterminer les modalités d’éligibilité des salariés au dispositif.
Plus que jamais au regard de la difficulté du patronat à reconnaître la pénibilité du travail, la mobilisation des salariés est nécessaire pour faire reconnaître cette pénibilité et permettre la réparation sociale pour les salariés qui, de par leur travail, se voient amputer de l’espérance de vie et de la qualité de vie en retraite.
Calendrier à venir : Prochaine date le 25 mars. Bien que peu convaincues, les organisations syndicales ont accepté la proposition de se réunir le 21 avril. Au-delà, la négociation se heurterait au début des rencontres avec le gouvernement, liées au rendez-vous retraite 2008.
Le patronat invente la machine à remonter le temps ou à faire durer la négociation
Cette 16ème réunion de négociation s’est déroulée dans le contexte d’une importante journée de mobilisation. Le patronat (MEDEF – CGPME – UPA) a fait la preuve de son obstination à ne pas avancer sur le sujet. Il réfute encore les études qui démontrent que le travail atteint la santé et l’espérance de vie de certains salariés !
Le patronat veut en préalable :
- « mieux cerner les populations concernées »
- « bien calibrer le dispositif » Il proposait, à nouveau, un groupe de travail qui aurait dû affiner les critères de pénibilité pour les salariés ; de plus il voulait demander à l’IGAS (dont le patronat ne voulait pas entendre parler il y a encore 6 mois) une étude pour chiffrer très précisément par secteur et par métier le nombre de salariés concernés par un dispositif qui n’est toujours pas déterminé.
Ces deux objectifs ont été refusés par les organisations syndicales.
De plus en plus, la délégation patronale dévoile son jeu et laisse apparaître que sa priorité est de connaître le volume de salariés concernés par profession car c’est cela qui guide leur réflexion et non les critères de pénibilité. Le patronat demeure dans une logique de gestion des emplois et non d’une véritable reconnaissance du droit au départ anticipé.
La CGT a réaffirmé les critères primordiaux de pénibilité interprofessionnelle suivants :
- manutention et port de charges lourdes;
- postures pénibles;
- vibration et contraintes articulaires;
- gestes répétitifs;
- exposition à des produits toxiques … (cancérigènes, mutagènes, reprotoxiques);
- exposition à des températures extrêmes et aux intempéries;
- exposition aux poussières et fumées;
- exposition aux bruits intenses;
- travail de nuit et horaires alternants, décalés, travail à la chaîne ou répétitifs;
- cadences imposées, longs déplacements fréquents. Les critères de pénibilité psychosociaux ont différentes conséquences sur l’espérance de vie des salariés ; par contre il est essentiel que ces facteurs soient réellement pris en compte dans le volet prévention.
Le 4 mars dans les discussions est réapparue oralement la possibilité, le cas échéant, de cessation anticipée pour les situations les plus extrêmes. Elle ne sera pas au choix des salariés. Elle sera envisagée uniquement lorsque l’allègement de la charge de travail et que la diminution du temps de travail seront impossibles.
Ce sujet n’était plus envisagé depuis 2 réunions.
Avant le 25 mars (date de la prochaine négociation), le patronat doit nous faire des propositions de critères interprofessionnels de pénibilité ainsi que des propositions pour déterminer les modalités d’éligibilité des salariés au dispositif.
Plus que jamais au regard de la difficulté du patronat à reconnaître la pénibilité du travail, la mobilisation des salariés est nécessaire pour faire reconnaître cette pénibilité et permettre la réparation sociale pour les salariés qui, de par leur travail, se voient amputer de l’espérance de vie et de la qualité de vie en retraite.
Calendrier à venir : Prochaine date le 25 mars. Bien que peu convaincues, les organisations syndicales ont accepté la proposition de se réunir le 21 avril. Au-delà, la négociation se heurterait au début des rencontres avec le gouvernement, liées au rendez-vous retraite 2008.
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