Grève des personnels ASSEDIC et ANPE
Forum de la CGT Veolia Eau Banlieue de Paris :: L'espace communication de la C.G.T. :: Communication de la C.G.T. nationale, fédérale et confédérale
Page 1 sur 1
Grève des personnels ASSEDIC et ANPE
Grève des personnels
ASSEDIC et ANPE: Le succès de la mobilisation d’aujourd’hui appelle des actes forts et clairs
La CGT apporte tout son soutien au mouvement de grève des agents de l’ANPE et des salariés de l’Unedic contre le projet de fusion entre les deux institutions.
La CGT apporte tout son soutien au mouvement de grève des agents de l’ANPE et des salariés de l’Unedic contre le projet de fusion entre les deux institutions.
Le succès de la mobilisation d’aujourd’hui, avec plus de 60 % de grévistes oblige la ministre de l’Economie Madame Lagarde à être claire sur les garanties prises pour l’ensemble des personnels comme elle s’y était engagée lors du dernier Conseil supérieur de l’emploi du 19 novembre dernier : maintien des droits existants pour l’ensemble des salariés, évolution de carrière pour tous les salariés sans mobilité contrainte, institution garantissant une mission de service public. Ces engagements doivent maintenant être actés.
Par ailleurs, la CGT réitère son opposition au projet de loi sur le service public à l’emploi qui laisse la part belle aux opérateurs privés et se limite à une simple fusion opérationnelle de l’ANPE et des Assedic. La CGT revendique pour sa part la création d’un service public de l’emploi orienté tant vers les demandeurs d’emploi que vers les salariés afin de sécuriser les parcours professionnels de chacun.
Montreuil le 27 novembre 2007
ASSEDIC et ANPE: Le succès de la mobilisation d’aujourd’hui appelle des actes forts et clairs
La CGT apporte tout son soutien au mouvement de grève des agents de l’ANPE et des salariés de l’Unedic contre le projet de fusion entre les deux institutions.
La CGT apporte tout son soutien au mouvement de grève des agents de l’ANPE et des salariés de l’Unedic contre le projet de fusion entre les deux institutions.
Le succès de la mobilisation d’aujourd’hui, avec plus de 60 % de grévistes oblige la ministre de l’Economie Madame Lagarde à être claire sur les garanties prises pour l’ensemble des personnels comme elle s’y était engagée lors du dernier Conseil supérieur de l’emploi du 19 novembre dernier : maintien des droits existants pour l’ensemble des salariés, évolution de carrière pour tous les salariés sans mobilité contrainte, institution garantissant une mission de service public. Ces engagements doivent maintenant être actés.
Par ailleurs, la CGT réitère son opposition au projet de loi sur le service public à l’emploi qui laisse la part belle aux opérateurs privés et se limite à une simple fusion opérationnelle de l’ANPE et des Assedic. La CGT revendique pour sa part la création d’un service public de l’emploi orienté tant vers les demandeurs d’emploi que vers les salariés afin de sécuriser les parcours professionnels de chacun.
Montreuil le 27 novembre 2007
Re: Grève des personnels ASSEDIC et ANPE
Projet de fusion ANPE-ASSEDIC
Le succès de la mobilisation doit peser sur les débats en cours à l’Assemblée nationale
Alors que les députés viennent d’entamer l’examen du projet de loi relatif à la fusion entre l’Anpe et les Assedic, la CGT apporte tout son soutien à la mobilisation des salariés de l’assurance-chômage. A l’instar des précédents mouvements de grève initiés par les salariés, la mobilisation d’hier a été un succès avec près de 40 % de grévistes. La CGT qui revendique la création d’un service public de l’emploi porteur de progrès pour tous, réitère son opposition à ce projet de fusion qui organise notamment :
la privatisation de l’Anpe, établissement public de l’Etat et composante du service public de l’emploi
la remise en cause pour les salariés de l’assurance chômage du maintien de leur convention collective nationale et le démantèlement du régime d’assurance-chômage avec le transfert de la fonction recouvrement aux URSSAF.
la disparition de l’Afpa, élément du service public de l’emploi en tant que structure nationale chargée de la formation qualifiante des adultes et sa mise en concurrence avec le secteur privé. Les salariés de l’Afpa ont d’ailleurs également exprimé leur vive inquiétude en participant à la manifestation d’hier devant le Palais Bourbon.
En lieu et place d’une fusion au rabais méprisant les personnels des institutions concernés, la CGT revendique la création d’un service public de l’emploi respectueux des droits des agents et salariés des institutions concernés :
Pour la CGT, les agents de l’Anpe doivent garder leur statut public et les salariés de l’assurance-chômage leur convention collective nationale. En tout état de cause, le droit d’option par rapport aux anciens droits doit être proposé à tous les salariés.
La fusion va d’autre part accélérer le renforcement du dispositif de contrôle et de sanctions à l’encontre des privés d’emploi. Les déclarations récurrentes du président de la République sur les conséquences du refus de deux offres dites « valables d’emploi » et d’une offre de formation auront pour conséquence des radiations massives.
La CGT refuse la création d’une institution chargée de fournir aux entreprises des travailleurs façonnés selon leurs seuls besoins : précarité, salaires au rabais, formation adaptative…La CGT revendique pour sa part la création d’un grand service public de l’emploi orienté tant vers les demandeurs d’emploi que vers les salariés, ceci afin de sécuriser les parcours professionnels de chacun. Fusionner les deux institutions reviendrait à n’avoir comme seul objectif que la recherche effrénée de rendement par la sortie du chômage à n’importe quel prix (placements forcés, radiation…) afin de répondre aux objectifs fixés par Nicolas Sarkozy : atteindre les 5% de chômage d’ici 2012.
Alors que le débat à l’Assemblée Nationale se poursuit jusqu’au 24 janvier, la CGT entend maintenir son action, le mouvement de grève étant reconduit dans de nombreux établissements de l’assurance-chômage.
Le succès de la mobilisation doit peser sur les débats en cours à l’Assemblée nationale
Alors que les députés viennent d’entamer l’examen du projet de loi relatif à la fusion entre l’Anpe et les Assedic, la CGT apporte tout son soutien à la mobilisation des salariés de l’assurance-chômage. A l’instar des précédents mouvements de grève initiés par les salariés, la mobilisation d’hier a été un succès avec près de 40 % de grévistes. La CGT qui revendique la création d’un service public de l’emploi porteur de progrès pour tous, réitère son opposition à ce projet de fusion qui organise notamment :
la privatisation de l’Anpe, établissement public de l’Etat et composante du service public de l’emploi
la remise en cause pour les salariés de l’assurance chômage du maintien de leur convention collective nationale et le démantèlement du régime d’assurance-chômage avec le transfert de la fonction recouvrement aux URSSAF.
la disparition de l’Afpa, élément du service public de l’emploi en tant que structure nationale chargée de la formation qualifiante des adultes et sa mise en concurrence avec le secteur privé. Les salariés de l’Afpa ont d’ailleurs également exprimé leur vive inquiétude en participant à la manifestation d’hier devant le Palais Bourbon.
En lieu et place d’une fusion au rabais méprisant les personnels des institutions concernés, la CGT revendique la création d’un service public de l’emploi respectueux des droits des agents et salariés des institutions concernés :
Pour la CGT, les agents de l’Anpe doivent garder leur statut public et les salariés de l’assurance-chômage leur convention collective nationale. En tout état de cause, le droit d’option par rapport aux anciens droits doit être proposé à tous les salariés.
La fusion va d’autre part accélérer le renforcement du dispositif de contrôle et de sanctions à l’encontre des privés d’emploi. Les déclarations récurrentes du président de la République sur les conséquences du refus de deux offres dites « valables d’emploi » et d’une offre de formation auront pour conséquence des radiations massives.
La CGT refuse la création d’une institution chargée de fournir aux entreprises des travailleurs façonnés selon leurs seuls besoins : précarité, salaires au rabais, formation adaptative…La CGT revendique pour sa part la création d’un grand service public de l’emploi orienté tant vers les demandeurs d’emploi que vers les salariés, ceci afin de sécuriser les parcours professionnels de chacun. Fusionner les deux institutions reviendrait à n’avoir comme seul objectif que la recherche effrénée de rendement par la sortie du chômage à n’importe quel prix (placements forcés, radiation…) afin de répondre aux objectifs fixés par Nicolas Sarkozy : atteindre les 5% de chômage d’ici 2012.
Alors que le débat à l’Assemblée Nationale se poursuit jusqu’au 24 janvier, la CGT entend maintenir son action, le mouvement de grève étant reconduit dans de nombreux établissements de l’assurance-chômage.
Re: Grève des personnels ASSEDIC et ANPE
Unedic
Déclaration CGT au conseil d’Administration du 31 janvier 2008
Ce conseil d’administration se déroule dans un environnement politique et social extrêmement instable pour tous les salariés et singulièrement pour les privés d’emploi indemnisés ou pas par l’assurance chômage et pour les personnels des ASSEDIC, de l’ANPE et de l’AFPA.(Lire également en PDF le compte rendu de cette réunion par la délégation CGT)
Les dispositions connues du projet de loi gouvernemental de fusion autoritaire de l’ANPE et de l’ASSEDIC confortent les dangers déjà soulignés par la CGT justifiant son opposition à cette restructuration.
Les déclarations du Président de la République sur « l’offre convenable d’emploi » confirment les stratégies à l’œuvre en matière d’emploi et de garanties collectives. En revanche, la responsabilité sociale des entreprises continue d’être amoindrie. Et pourtant, leurs stratégies financières et leurs politiques de gestion des ressources humaines sont pleinement responsables de la précarité croissante de l’emploi et de l’augmentation de la pauvreté et de l’exclusion dont l’une des causes résulte des conditions d’indemnisation du chômage.
Tout le confirme : les carences de l’assurance chômage concourent à la fragilisation des droits de tous les salariés et plus particulièrement ceux qui sont privés du droit au travail.
De plus, nous déplorons l’absence de dialogue social de qualité et de négociations loyales sur les conséquences de cette fusion pour les personnels concernés. Pourtant des engagements avaient été actés au sein même de ce CA. Ils ont été traduits dans une expression votée à l’unanimité. La CGT avait d’ailleurs refusé de prendre part à ce vote en soulignant qu’elle ne pouvait approuver la fusion actée dans cette délibération du CA mais appréciait les engagements pris en direction des personnels.
Or, les évènements intervenus dans la dernière période ne peuvent ni être passés sous silence, ni ne pas être dénoncés. Ils appellent des actes politiques pour qu’ils ne se renouvellent pas.
Alors qu’ils sont engagés depuis plusieurs mois dans une mobilisation largement suivie sur leurs revendications, des salariés de l’UNEDIC ont été confrontés le 22 janvier dernier – 50% de grévistes - à un comportement et une situation inacceptables.
Ainsi, les personnels des sites informatiques de Montpellier, Oullins, Orléans, etc…. ont pu successivement constater que la direction générale avait donné des instructions pour leur interdire l’accès à leur poste de travail (désactivation des badges d’accès) et avait fait procéder à la déconnection sur les systèmes informatiques. Ce « lock out » organisé par la direction a pu être réalisé grâce à l’intervention de salariés de l’UNEDIC non grévistes et de prestataires de services sous contrat avec l’institution.
De tels agissements sont graves et ce à plusieurs titres. Recourir à des entreprises privées et interdire l’accès aux postes de travail constituent des atteintes inadmissibles au droit de grève. Par ailleurs, les conditions de ce « lock out » fragilisent la qualité du service rendu. Enfin, ils renforcent les légitimes interrogations des salariés et de leurs organisations syndicales sur la volonté et la capacité de leur employeur à mener le dialogue social et les négociations inhérentes à la fusion en cours.
Nous demandons donc d’avoir des éclaircissements sur cette situation inédite et des engagements pour qu’elle ne se reproduise pas. Nous demandons aussi quelles garanties données aux salariés et à leurs organisations syndicales pour des relations sociales de qualité dans l’établissement. Nul ne peut se retrancher derrière un nuage de fumée pour ne pas prendre ses responsabilités en tant que membre du conseil d’administration.
Plus globalement, cette question pose de nouveau la question récurrente de la place et du rôle du conseil d’administration et du bureau.
La CGT considère qu’il est temps de modifier profondément la composition et la forme du paritarisme aujourd’hui à bout de souffle au sein de cette institution. Elle souhaite que soient intégrées les nouvelles règles qui seront définies par la négociation sur la représentativité des syndicats.
Déclaration CGT au conseil d’Administration du 31 janvier 2008
Ce conseil d’administration se déroule dans un environnement politique et social extrêmement instable pour tous les salariés et singulièrement pour les privés d’emploi indemnisés ou pas par l’assurance chômage et pour les personnels des ASSEDIC, de l’ANPE et de l’AFPA.(Lire également en PDF le compte rendu de cette réunion par la délégation CGT)
Les dispositions connues du projet de loi gouvernemental de fusion autoritaire de l’ANPE et de l’ASSEDIC confortent les dangers déjà soulignés par la CGT justifiant son opposition à cette restructuration.
Les déclarations du Président de la République sur « l’offre convenable d’emploi » confirment les stratégies à l’œuvre en matière d’emploi et de garanties collectives. En revanche, la responsabilité sociale des entreprises continue d’être amoindrie. Et pourtant, leurs stratégies financières et leurs politiques de gestion des ressources humaines sont pleinement responsables de la précarité croissante de l’emploi et de l’augmentation de la pauvreté et de l’exclusion dont l’une des causes résulte des conditions d’indemnisation du chômage.
Tout le confirme : les carences de l’assurance chômage concourent à la fragilisation des droits de tous les salariés et plus particulièrement ceux qui sont privés du droit au travail.
De plus, nous déplorons l’absence de dialogue social de qualité et de négociations loyales sur les conséquences de cette fusion pour les personnels concernés. Pourtant des engagements avaient été actés au sein même de ce CA. Ils ont été traduits dans une expression votée à l’unanimité. La CGT avait d’ailleurs refusé de prendre part à ce vote en soulignant qu’elle ne pouvait approuver la fusion actée dans cette délibération du CA mais appréciait les engagements pris en direction des personnels.
Or, les évènements intervenus dans la dernière période ne peuvent ni être passés sous silence, ni ne pas être dénoncés. Ils appellent des actes politiques pour qu’ils ne se renouvellent pas.
Alors qu’ils sont engagés depuis plusieurs mois dans une mobilisation largement suivie sur leurs revendications, des salariés de l’UNEDIC ont été confrontés le 22 janvier dernier – 50% de grévistes - à un comportement et une situation inacceptables.
Ainsi, les personnels des sites informatiques de Montpellier, Oullins, Orléans, etc…. ont pu successivement constater que la direction générale avait donné des instructions pour leur interdire l’accès à leur poste de travail (désactivation des badges d’accès) et avait fait procéder à la déconnection sur les systèmes informatiques. Ce « lock out » organisé par la direction a pu être réalisé grâce à l’intervention de salariés de l’UNEDIC non grévistes et de prestataires de services sous contrat avec l’institution.
De tels agissements sont graves et ce à plusieurs titres. Recourir à des entreprises privées et interdire l’accès aux postes de travail constituent des atteintes inadmissibles au droit de grève. Par ailleurs, les conditions de ce « lock out » fragilisent la qualité du service rendu. Enfin, ils renforcent les légitimes interrogations des salariés et de leurs organisations syndicales sur la volonté et la capacité de leur employeur à mener le dialogue social et les négociations inhérentes à la fusion en cours.
Nous demandons donc d’avoir des éclaircissements sur cette situation inédite et des engagements pour qu’elle ne se reproduise pas. Nous demandons aussi quelles garanties données aux salariés et à leurs organisations syndicales pour des relations sociales de qualité dans l’établissement. Nul ne peut se retrancher derrière un nuage de fumée pour ne pas prendre ses responsabilités en tant que membre du conseil d’administration.
Plus globalement, cette question pose de nouveau la question récurrente de la place et du rôle du conseil d’administration et du bureau.
La CGT considère qu’il est temps de modifier profondément la composition et la forme du paritarisme aujourd’hui à bout de souffle au sein de cette institution. Elle souhaite que soient intégrées les nouvelles règles qui seront définies par la négociation sur la représentativité des syndicats.
Sujets similaires
» CSC en grève!
» Sarkozy sur France 3 le jour de la grève...
» RATP: Grève du zèle des contrôleurs
» La Poste: Appel à la grève le 23 septembre contre la privatisation
» Régime Spéciaux - La position de la CGT suite à la grève.
» Sarkozy sur France 3 le jour de la grève...
» RATP: Grève du zèle des contrôleurs
» La Poste: Appel à la grève le 23 septembre contre la privatisation
» Régime Spéciaux - La position de la CGT suite à la grève.
Forum de la CGT Veolia Eau Banlieue de Paris :: L'espace communication de la C.G.T. :: Communication de la C.G.T. nationale, fédérale et confédérale
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum