Autoroutes du Sud de la France contre la Cgt
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Autoroutes du Sud de la France contre la Cgt
ASF
Autoroutes du Sud de la France contre la Cgt
Déclaration de la Cgt, de l’Union Départementale Cgt 66, et du Comité Régional Cgt Languedoc-Roussillon lundi 14 septembre 2009
Le départ des affaires :
Le 22 mai 2003 lors d’un rassemblement intersyndical CGT-FO-FSU-UNSA contre le projet gouvernemental concernant la réforme des retraites et la décentralisation, sur le tracé autoroutier de Perpignan nord, un huissier de justice mandaté par la direction des ASF repère 4 salariés qui font aussitôt l’objet de sanctions disciplinaires.
Le 03 juin 2003 à 14h00 se tenait dans les locaux de la Direction Régionale des ASF une réunion des Institutions Représentatives du Personnel. Ce même jour des manifestations interprofessionnelles avaient lieu sur tout le territoire national, contre la réforme des retraites. A Perpignan de nombreux manifestants apprenant les sanctions contre les camarades des ASF et la tenue de la réunion des IRP décidèrent spontanément de se rendre à Narbonne. La tentative de négociation restant infructueuse, les manifestants envahissaient pacifiquement les locaux pour exiger la levée des sanctions.
Condamnés au pénal pour entrave à l’exercice du droit syndical, ayant perdu tous leurs procès au civil, les dirigeants des ASF ont intensifié leur acharnement contre la Cgt. Ils se sont saisis des évènements du 03 juin dans leurs locaux pour déposer une plainte devant le Procureur de la République. C’est dans ces conditions que les cinq militants de la Cgt étaient entendus le 25 janvier 2008 devant le Tribunal Correctionnel de Narbonne.
Dans le contexte social de l’époque, marquée par la privatisation des ASF et les luttes du printemps 2003, il apparaît que tout ce qui pouvait gêner le patronat et le gouvernement dans sa volonté devait être combattu et éradiqué. Il en est de même aujourd’hui pour justifier le lourd tribu que les salariés paient pour maintenir les dividendes d’actionnaires, toujours préservés de toutes contraintes sociales ou judiciaires, comme c’est le cas pour « les molex ». Dans cette perspective il est évident que la Cgt était et est toujours un enjeu. Tous les moyens pour réduire son influence sont utilisés à n’en pas douter.
La Cgt a fait appel de la décision du tribunal correctionnel de Narbonne en date du 15 février 2008.
La relaxe pour les faits de séquestration d’une camarade a été confirmée, la relaxe pure et simple pour les faits d’extorsion d’un écrit a été prononcée pour un autre camarade et des peines considérablement diminuées pour l’ensemble des camarades condamnés.
Nous avions toutes les raisons de penser que ce dossier avait été mis sous haute surveillance par le gouvernement et que les premières condamnations étaient, de ce fait, démesurées. Le délibéré de la cour d’appel, bien qu’il ne nous satisfasse pas complètement, le confirme.
La voie judiciaire est un de ces moyens pour faire taire toute velléité d’opposition et de contestation à ces politiques, en s’attaquant notamment aux dirigeants de la Cgt. Tel est nous semble-t-il le sens de cet acharnement dans la poursuite des militants devant les tribunaux correctionnels. La Cgt est toujours aux cotés des salariés qui luttent pour la défense de leur emploi, de leur dignité et apporte son entier soutien à nos camarades dans leur juste combat.
Montreuil, le 14 septembre 2009
Autoroutes du Sud de la France contre la Cgt
Déclaration de la Cgt, de l’Union Départementale Cgt 66, et du Comité Régional Cgt Languedoc-Roussillon lundi 14 septembre 2009
Le départ des affaires :
Le 22 mai 2003 lors d’un rassemblement intersyndical CGT-FO-FSU-UNSA contre le projet gouvernemental concernant la réforme des retraites et la décentralisation, sur le tracé autoroutier de Perpignan nord, un huissier de justice mandaté par la direction des ASF repère 4 salariés qui font aussitôt l’objet de sanctions disciplinaires.
Le 03 juin 2003 à 14h00 se tenait dans les locaux de la Direction Régionale des ASF une réunion des Institutions Représentatives du Personnel. Ce même jour des manifestations interprofessionnelles avaient lieu sur tout le territoire national, contre la réforme des retraites. A Perpignan de nombreux manifestants apprenant les sanctions contre les camarades des ASF et la tenue de la réunion des IRP décidèrent spontanément de se rendre à Narbonne. La tentative de négociation restant infructueuse, les manifestants envahissaient pacifiquement les locaux pour exiger la levée des sanctions.
Condamnés au pénal pour entrave à l’exercice du droit syndical, ayant perdu tous leurs procès au civil, les dirigeants des ASF ont intensifié leur acharnement contre la Cgt. Ils se sont saisis des évènements du 03 juin dans leurs locaux pour déposer une plainte devant le Procureur de la République. C’est dans ces conditions que les cinq militants de la Cgt étaient entendus le 25 janvier 2008 devant le Tribunal Correctionnel de Narbonne.
Dans le contexte social de l’époque, marquée par la privatisation des ASF et les luttes du printemps 2003, il apparaît que tout ce qui pouvait gêner le patronat et le gouvernement dans sa volonté devait être combattu et éradiqué. Il en est de même aujourd’hui pour justifier le lourd tribu que les salariés paient pour maintenir les dividendes d’actionnaires, toujours préservés de toutes contraintes sociales ou judiciaires, comme c’est le cas pour « les molex ». Dans cette perspective il est évident que la Cgt était et est toujours un enjeu. Tous les moyens pour réduire son influence sont utilisés à n’en pas douter.
La Cgt a fait appel de la décision du tribunal correctionnel de Narbonne en date du 15 février 2008.
La relaxe pour les faits de séquestration d’une camarade a été confirmée, la relaxe pure et simple pour les faits d’extorsion d’un écrit a été prononcée pour un autre camarade et des peines considérablement diminuées pour l’ensemble des camarades condamnés.
Nous avions toutes les raisons de penser que ce dossier avait été mis sous haute surveillance par le gouvernement et que les premières condamnations étaient, de ce fait, démesurées. Le délibéré de la cour d’appel, bien qu’il ne nous satisfasse pas complètement, le confirme.
La voie judiciaire est un de ces moyens pour faire taire toute velléité d’opposition et de contestation à ces politiques, en s’attaquant notamment aux dirigeants de la Cgt. Tel est nous semble-t-il le sens de cet acharnement dans la poursuite des militants devant les tribunaux correctionnels. La Cgt est toujours aux cotés des salariés qui luttent pour la défense de leur emploi, de leur dignité et apporte son entier soutien à nos camarades dans leur juste combat.
Montreuil, le 14 septembre 2009
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