Télécommunications: La CGT exige la réouverture des négociations salariales
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Télécommunications: La CGT exige la réouverture des négociations salariales
Télécommunications
La CGT exige la réouverture des négociations salariales
vendredi 6 février 2009
Le 30 janvier 2009 s’est tenue la dernière séance de négociation sur la revalorisation de la grille des minima salariaux de la Convention Collective Nationale pour 2009.
La CGT, s’appuyant sur le succès de la journée d’action du 29 janvier, où de nombreux salariés des entreprises des télécoms se sont mobilisés, à exiger une revalorisation des minima salariaux (voir tableau) qui réponde aux attentes fortes des salariés de la Branche et apporte un réel plus sur les fiches de paye.
A l’issue des négociations, le patronat des télécoms (UNETEL-RST) a fait les dernières propositions suivantes (soumises à signature) :
Groupe A et B : + 2,2%
Groupe C : + 2%
Groupe D à G : 1,7%
Pour la CGT, ces propositions sont inacceptables car elles maintiennent des niveaux de minima trop bas. Cette revalorisation n’aura aucun impact sur les fiches de paye y compris dans les petites entreprises qui n’ont pas de Négociations Annuelles Obligatoires sur les salaires. Par contre, elle permettrait au patronat des entreprises de la Branche quelles que soient leurs tailles, de maintenir une politique salariale individualisée et des augmentations de salaires faibles. De plus les minima étant annualisés et intégrant les parts variables, cela permet au patronat d’ajuster les salaires en fonction des seuls critères managériaux.
Alors que les entreprises affichent des résultats financiers à la hausse, les salariés sont de nouveau privés d’une juste redistribution des richesses qu’ils ont créées.
Tous les salariés sont touchés par la stagnation des salaires et la baisse du pouvoir d’achat. La consommation en pâtit mais aussi le financement de la protection sociale et des finances publiques accentuant ainsi la crise économique. Il y a urgence à augmenter fortement les salaires, et pas au cas par cas, mais de façon générale.
Toutes les organisations syndicales refusent de signer l’accord 2009 !
Pour la première depuis que les minima de la CCNT existent (10 ans), aucune organisation représentative dans la branche (CGT, CFDT, CFTC, CFE CGC, FO) ne signera, trouvant les propositions du patronat insuffisantes dans le contexte actuel. Le patronat se retrouve isolé. A l’appui de la forte mobilisation du 29 janvier, la CGT propose à toutes les organisations syndicales de demander la réouverture immédiate des négociations sur les minima pour répondre aux attentes des salariés en terme de salaire.
La CGT appelle les salariés de la branche à continuer d’agir dans toutes les entreprises
pour exiger la réouverture des négociations et une revalorisation conséquente des salaires et des minima
pour exiger partout de primes exceptionnelles pour les salariés en lieu et place des dividendes prévus pour les actionnaires.
La CGT exige la réouverture des négociations salariales
vendredi 6 février 2009
Le 30 janvier 2009 s’est tenue la dernière séance de négociation sur la revalorisation de la grille des minima salariaux de la Convention Collective Nationale pour 2009.
La CGT, s’appuyant sur le succès de la journée d’action du 29 janvier, où de nombreux salariés des entreprises des télécoms se sont mobilisés, à exiger une revalorisation des minima salariaux (voir tableau) qui réponde aux attentes fortes des salariés de la Branche et apporte un réel plus sur les fiches de paye.
A l’issue des négociations, le patronat des télécoms (UNETEL-RST) a fait les dernières propositions suivantes (soumises à signature) :
Groupe A et B : + 2,2%
Groupe C : + 2%
Groupe D à G : 1,7%
Pour la CGT, ces propositions sont inacceptables car elles maintiennent des niveaux de minima trop bas. Cette revalorisation n’aura aucun impact sur les fiches de paye y compris dans les petites entreprises qui n’ont pas de Négociations Annuelles Obligatoires sur les salaires. Par contre, elle permettrait au patronat des entreprises de la Branche quelles que soient leurs tailles, de maintenir une politique salariale individualisée et des augmentations de salaires faibles. De plus les minima étant annualisés et intégrant les parts variables, cela permet au patronat d’ajuster les salaires en fonction des seuls critères managériaux.
Alors que les entreprises affichent des résultats financiers à la hausse, les salariés sont de nouveau privés d’une juste redistribution des richesses qu’ils ont créées.
Tous les salariés sont touchés par la stagnation des salaires et la baisse du pouvoir d’achat. La consommation en pâtit mais aussi le financement de la protection sociale et des finances publiques accentuant ainsi la crise économique. Il y a urgence à augmenter fortement les salaires, et pas au cas par cas, mais de façon générale.
Toutes les organisations syndicales refusent de signer l’accord 2009 !
Pour la première depuis que les minima de la CCNT existent (10 ans), aucune organisation représentative dans la branche (CGT, CFDT, CFTC, CFE CGC, FO) ne signera, trouvant les propositions du patronat insuffisantes dans le contexte actuel. Le patronat se retrouve isolé. A l’appui de la forte mobilisation du 29 janvier, la CGT propose à toutes les organisations syndicales de demander la réouverture immédiate des négociations sur les minima pour répondre aux attentes des salariés en terme de salaire.
La CGT appelle les salariés de la branche à continuer d’agir dans toutes les entreprises
pour exiger la réouverture des négociations et une revalorisation conséquente des salaires et des minima
pour exiger partout de primes exceptionnelles pour les salariés en lieu et place des dividendes prévus pour les actionnaires.
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