Carnets de campagne dans le Nord Pas-de-Calais

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Chez Bostik (entreprise spécialisée dans les colles et mastics) à Avelin, le secrétaire général de la CGT a pu visiter l’entreprise,

accompagné notamment d’Agnès Le Bot,secrétaire régionale de la CGT Nord-Pas-de-Calais, Philippe Detrez, secrétaire général de l’union départemental CGT du Nord, Christophe Jacobs, secrétaire général de l’union locale de Seclin et Roger Bachelet, le délégué syndical central également tête de liste CGT aux élections pour le conseil des prud’hommes de Lille, dans la section industrie. A cette occasion, il a souligné combien « il est très important que la CGT retrouve aux prud’homales au moins les voix qu’elle obtient aux élections professionnelles ».
Il a également pointé la responsabilité des employeurs "qui profitent de la crise pour justifier des restructurations qui ne se justifient pas sur le plan économique, alors que ces sociétés sont en bonne santé financière, ont des produits qui se vendent, des outils de production modernes et des compétences professionnelles ".

Dans l’après-midi, le secrétaire général de la CGT a rencontré les salariés du commerce au magasin Printemps de Lille, qui lui ont témoigné, par exemple, de l’obligation qui leur est faite de travailler dans une tenue imposée par l’entreprise qu’elles doivent se procurer elles mêmes.
« C’est complètement illégal mais les gens n’osent plus faire valoir leurs droits aujourd’hui », déplore Stéphane Dercourt, délégué syndical CGT. « Dès lors qu’un employeur impose une tenue, son acquisition et son entretien doivent être pris en charge par lui », a rappelé Bernard Thibault.
Tandis que le gouvernement envisage d’assouplir encore le travail du dimanche, Bernard Thibault a fustigé le projet : « Ce n’est pas en ouvrant le dimanche que l’on va faire plus consommer les ménages il faut augmenter les salaires ».
Il a souligné que ces prud’homales sont le scrutin « le plus important après les politiques. C’est vrai qu’il n’y a pas beaucoup de publicité autour des prud’homales. Mais si la CGT est confortée dans sa première place, ça contribuera à changer le climat social et à infléchir la politique du gouvernement. »