Centres d'appels: Répondre aux revendications des 500 000 salariés
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Centres d'appels: Répondre aux revendications des 500 000 salariés
Centres d'appels
Répondre aux revendications des 500 000 salariés
Dans le cadre du salon « SECA Centres d’appels » qui se tient les 1er, 2 et 3 avril, Porte de Versailles à Paris, la CGT tient à réaffirmer ses exigences concernant les salariés de ces métiers qui concernent aujourd’hui près de 500 000 personnes en France.
Alors que durant ces trois jours les entreprises prestataires de services de ce secteur vont faire la promotion des avantages, pour les donneurs d’ordres, de la sous-traitance de la relation clientèle à distance (baisse du coût du travail allant jusqu’ à 30 %…), la CGT tient à réaffirmer l’urgence de mettre un terme aux souffrances des salariés des centres d’appels et de répondre à leurs légitimes revendications qu’ils soient internalisés ou externalisés.
Les grands groupes du secteur annoncent des profits énormes. Pour exemple Téléperformance vient d’annoncer un chiffre d’affaires en augmentation de 15 %, un résultat opérationnel à +21 % et un résultat net à +39 %.
Pendant ce temps, les contraintes des salariés s’amplifient tous les jours.
En ce qui concerne le temps de travail : Bruit, travail statique, rythmes et résultats imposés, absence d’autonomie, contrôle omniprésent, procédures rigides, blocage constant de l’expression des émotions, répétitivité, monotonie… et les conséquences sur la santé : fatigue auditive, fatigue mentale, fatigue visuelle, troubles du sommeil, maux de tête, troubles digestifs, anxiété, irritabilité, sentiment de surcharge, absence de réalisation de soi, perte de motivation, état de stress… et à plus long terme, troubles musculo-squelettiques, perte auditive, état dépressif, signes d’épuisement, inaptitude… Au point que l’Institut National de Recherche et de Sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS), a pointé les séquelles inévitables tant physiques et psychologiques pour les salariés exerçant plus de six années une activité en centre d’appels ; En ce qui concerne l’emploi et les salaires : Salaires en dessous du SMIC pour un recrutement le plus souvent à BAC +2, précarité, turn-over, menaces d’externalisation ou de délocalisation à l’étranger… Dans tous les centres d’appels, internalisés ou externalisés, il est urgent d’ouvrir des négociations pour :
<LI>L’embauche de tous les salariés qui le souhaitent en CDI à temps plein, le temps partiel devant être uniquement choisi.
<LI>La reconnaissance de la pénibilité du travail notamment par une réduction des annuités pour partir à taux plein en retraite,
<LI>10 minutes de pause par heure, rémunérées et incluses dans le temps de travail,
<LI>une reconnaissance des qualifications par une réelle revalorisation des grilles de classifications avec la prise en compte des diplômes et de l’ancienneté.
<LI>Aucun salaire ne doit être inférieur à 1 500 €.
La CGT soutient les différentes luttes en cours comme à B2S Rennes où le patron veut fermer le site pour aller faire plus de profit au Maroc, ou à Téléperformance où les salariés sont en grève le 1er avril. Elle appelle tous les salariés à utiliser toutes les formes de mobilisation pour faire entendre leurs revendications.
Montreuil, le 1er avril 2008 </LI>
Répondre aux revendications des 500 000 salariés
Dans le cadre du salon « SECA Centres d’appels » qui se tient les 1er, 2 et 3 avril, Porte de Versailles à Paris, la CGT tient à réaffirmer ses exigences concernant les salariés de ces métiers qui concernent aujourd’hui près de 500 000 personnes en France.
Alors que durant ces trois jours les entreprises prestataires de services de ce secteur vont faire la promotion des avantages, pour les donneurs d’ordres, de la sous-traitance de la relation clientèle à distance (baisse du coût du travail allant jusqu’ à 30 %…), la CGT tient à réaffirmer l’urgence de mettre un terme aux souffrances des salariés des centres d’appels et de répondre à leurs légitimes revendications qu’ils soient internalisés ou externalisés.
Les grands groupes du secteur annoncent des profits énormes. Pour exemple Téléperformance vient d’annoncer un chiffre d’affaires en augmentation de 15 %, un résultat opérationnel à +21 % et un résultat net à +39 %.
Pendant ce temps, les contraintes des salariés s’amplifient tous les jours.
En ce qui concerne le temps de travail : Bruit, travail statique, rythmes et résultats imposés, absence d’autonomie, contrôle omniprésent, procédures rigides, blocage constant de l’expression des émotions, répétitivité, monotonie… et les conséquences sur la santé : fatigue auditive, fatigue mentale, fatigue visuelle, troubles du sommeil, maux de tête, troubles digestifs, anxiété, irritabilité, sentiment de surcharge, absence de réalisation de soi, perte de motivation, état de stress… et à plus long terme, troubles musculo-squelettiques, perte auditive, état dépressif, signes d’épuisement, inaptitude… Au point que l’Institut National de Recherche et de Sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS), a pointé les séquelles inévitables tant physiques et psychologiques pour les salariés exerçant plus de six années une activité en centre d’appels ; En ce qui concerne l’emploi et les salaires : Salaires en dessous du SMIC pour un recrutement le plus souvent à BAC +2, précarité, turn-over, menaces d’externalisation ou de délocalisation à l’étranger… Dans tous les centres d’appels, internalisés ou externalisés, il est urgent d’ouvrir des négociations pour :
<LI>L’embauche de tous les salariés qui le souhaitent en CDI à temps plein, le temps partiel devant être uniquement choisi.
<LI>La reconnaissance de la pénibilité du travail notamment par une réduction des annuités pour partir à taux plein en retraite,
<LI>10 minutes de pause par heure, rémunérées et incluses dans le temps de travail,
<LI>une reconnaissance des qualifications par une réelle revalorisation des grilles de classifications avec la prise en compte des diplômes et de l’ancienneté.
<LI>Aucun salaire ne doit être inférieur à 1 500 €.
La CGT soutient les différentes luttes en cours comme à B2S Rennes où le patron veut fermer le site pour aller faire plus de profit au Maroc, ou à Téléperformance où les salariés sont en grève le 1er avril. Elle appelle tous les salariés à utiliser toutes les formes de mobilisation pour faire entendre leurs revendications.
Montreuil, le 1er avril 2008 </LI>
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